Grignotage : 81 % des français cèdent à la tentation entre les repas
Communiqué de presse · 23.01.2025 · 4min Temps de lecture
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Le 23 janvier 2025 - Appinio dévoile les résultats d’une étude exclusive consacrée au snacking, réalisée en collaboration avec LSA. Celle-ci met en lumière les multiples facettes du grignotage, révélant une habitude complexe, mêlant à la fois plaisir et culpabilité, mais surtout profondément ancrée dans le quotidien.
Une (mauvaise) habitude française
Si 76 % des Français estiment que grignoter en dehors des repas est mauvais pour la santé, cette perception ne freine pas pour autant leurs envies. En effet, bien que 19 % déclarent ne jamais manger entre les repas, la grande majorité des Français (81 %) s'accordent des écarts, et davantage les femmes, à 84 % (contre 78 % des hommes).
On constate néanmoins que cette habitude tend à se perdre à mesure que l’âge augmente, les plus jeunes étant bien plus adeptes du grignotage que leurs aînés : 94 % des 15-24 ans et 87 % des 25-34 ans, contre 67 % des 55-65 ans.
Des motivations qui varient selon le moment de la journée
C’est essentiellement en milieu d’après-midi que les Français vont le plus avoir tendance à grignoter (51 %), la pause goûter apparaissant ainsi comme un vrai moment de consommation, et ce quel que soit l’âge. Les autres écarts ont généralement lieu le soir après-dîner (21 %) et en milieu de matinée (19 %). Mais si les collations matinales répondent principalement à des fringales (59 %) ou un besoin d’énergie (41 %), on constate que la gourmandise s’installe au fur et à mesure de la journée, en particulier le soir, à 64 %.
Tout comme les motivations, les produits consommés varient selon les moments de la journée. Le matin, les Français privilégient les viennoiseries (34 %), quand ils optent plutôt pour des biscuits sucrés (45 %) ou des fruits (24 %) dans l’après-midi. Le soir en revanche, c’est le chocolat qui s'impose (51 %) pour accompagner un moment de détente, devant les gâteaux et barres chocolatées (40 %), suivis des confiseries (37 %).
Le petit-déjeuner, un rempart contre les fringales ?
La prise d'un petit déjeuner semble influer sur les fringales tout au long de la journée : ceux pour qui ce n'est pas une habitude vont en effet avoir plus tendance à manger en dehors des repas, notamment en fin d'après-midi (21 % vs 13 %) et le soir après dîner (27 % vs 18 %). Ils sont également moins attentifs à leur santé que ceux qui prennent un petit déjeuner régulièrement, à 64 % contre 79 %.
Si 83 % des Français associent la nourriture à un véritable plaisir, le grignotage est souvent accompagné d’un sentiment de culpabilité, une tension qui reflète la difficulté de concilier plaisir et santé dans un mode de vie souvent pressé. Ainsi, près d’un Français sur deux exprime des attentes pour des produits de snacking plus sains (43 %) et naturels (35 %).
Méthodologie
Étude conduite en France du 20 au 26 novembre 2024 auprès de 1 000 répondants âgés de 18 à 65 ans. Représentativité nationale assurée par application de quotas (âge, genre, CSP, région et taille d’agglomération).
L’intégralité des résultats est disponible sur demande auprès de notre service presse.
À propos d'Appinio
Fondé à Hambourg en 2014, Appinio est institut d’études opérant à l’international, qui allie une plateforme technologique de dernière génération et d’un accompagnement à la fois expert et personnalisé. Présent dans plus de 190 marchés, Appinio aide les entreprises à prendre de meilleures décisions grâce à des insights consommateurs de haute qualité. Appinio s’appuie sur des méthodologies d’études innovantes et scientifiquement éprouvées pour fournir des prédictions précises et fiables des comportements réels.
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